J’ai vu
« Quelques jours de répit » au Gay and Lesbian Film Festival. Deux amants
Iraniens ont quitté leur pays illégalement pour Paris et sont arrivés d’abord dans
un petit village près des Alpes. Ils ont rencontré une Française qui aime le
plus vieux d’entre aux et elle lui donne un travail. Elle veut aussi se marier avec
lui pour qu’il obtienne les papiers. Même si l’hommequi est normalement
professeur de français ne l’aime pas, il reste dans le village pour gagner plus
d’argent. Mais le village est si petit que l’Iranien est découvert par la
police. Le professeur demande à la Française de s’occuper de son ami iranien,
mais son amant décide de se rendre à la police. Les deux sont pendus en Iran.
Ce film est très lent
et simple. C’est une histoire de quelques jours, même pas une semaine. Il n’y a
pas beaucoup de dialogue et il n’y a pas de scène de sexe gay. Il ne raconte
pas l’histoire d’amour des deux gays, et on ne sait rien sur l’amant du
professeur. Tout est très minimal, mais la force du film est très forte. Si le
professeur avait accepte de se marier avec la Française, il aurait pu avoir une
vie stable. Si son amant avait accepte de vivre avec la Française, il n’aurait
pas ete pendu. Pourquoi n’ont-ils pas fait ça ? C’est l’amour. Les films
de ce genre racontent souvent la discrimination contre les homosexuels et
comment ils sont tourmentés dans un pays conservateur. Les histoires sont
souvent très dramatiques. Mais ce film est très subtil, realiste et tragique. On
aime regarder les films parce qu’on veut s’évader de la dure réalité. Un film près
de la réalité est souvent le plus triste.
1 commentaire:
Merci audrey mais comment peux je vous contacter?
Enregistrer un commentaire