27 mars 2012

Quelques jours de répit


J’ai vu « Quelques jours de répit » au Gay and Lesbian Film Festival. Deux amants Iraniens ont quitté leur pays illégalement pour Paris et sont arrivés d’abord dans un petit village près des Alpes. Ils ont rencontré une Française qui aime le plus vieux d’entre aux et elle lui donne un travail. Elle veut aussi se marier avec lui pour qu’il obtienne les papiers. Même si l’hommequi est normalement professeur de français ne l’aime pas, il reste dans le village pour gagner plus d’argent. Mais le village est si petit que l’Iranien est découvert par la police. Le professeur demande à la Française de s’occuper de son ami iranien, mais son amant décide de se rendre à la police. Les deux sont pendus en Iran.
Ce film est très lent et simple. C’est une histoire de quelques jours, même pas une semaine. Il n’y a pas beaucoup de dialogue et il n’y a pas de scène de sexe gay. Il ne raconte pas l’histoire d’amour des deux gays, et on ne sait rien sur l’amant du professeur. Tout est très minimal, mais la force du film est très forte. Si le professeur avait accepte de se marier avec la Française, il aurait pu avoir une vie stable. Si son amant avait accepte de vivre avec la Française, il n’aurait pas ete pendu. Pourquoi n’ont-ils pas fait ça ? C’est l’amour. Les films de ce genre racontent souvent la discrimination contre les homosexuels et comment ils sont tourmentés dans un pays conservateur. Les histoires sont souvent très dramatiques. Mais ce film est très subtil, realiste et tragique. On aime regarder les films parce qu’on veut s’évader de la dure réalité. Un film près de la réalité est souvent le plus triste.